Unifor maintient un silence d’information alors que les échéances de grève approchent pour lestravailleurs de l’automobile du Canada et des États-Unis

Avec 18,000 employés de Detroit en grève Malgré les grèves imminentes de trois travailleurs de
l’automobile au Canada et de 150 000 aux États-Unis, la bureaucratie d’Unifor impose un black-out
de l’information.. La situation des prétendues négociations est complètement inconnue pour les
employés de Stellantis (Chrysler), GM et Ford.
Les contrats des travailleurs sur les deux côtés de la frontière sont presque tous signés
simultanément pour la première fois depuis 1999, ce qui leur donne une forte opportunité de se
battre ensemble contre les trois fabricants automobiles Deroit. Les membres de l’United Auto
Workers (UAW) aux États-Unis ont voté à 97 pour cent en faveur d’une grève à l’expiration de leur
contrat jeudi soir, tandis que les membres d’Unifor au Canada ont voté à près de 99 pour cent en
faveur d’une grève après l’expiration de leur contrat lundi. 18 septembre.

Les travailleurs automobiles canadiens surveillent attentivement les événements aux États-Unis et
espèrent réaliser des progrès significatifs dans les négociations. On Friday, Marco Verro, un employé
de l’assemblage de Stellantis Windsor, an avoué à CBC News qu’il vivait de cheque en cheque.
Ascendant de la famille Big Three, ” Je n’aurais jamais imaginé vivre d’un salaire à l’autre en
travaillant chez Ford ou Chrysler comme mon père le faisait.”

Brian Coombe, un ancien employé de Stellantis, a répondu à la nouvelle que l’UAW avait rejeté
l’offre de GM d’une augmentation de dix pour cent pour CBC. Avec inflation, le coût de la vie et
d’autres facteurs au cours des dernières années, dix pour cent sont une blague. Il n’est même pas
proche. Tout devient de plus en plus cher, tandis que les revenus ne progressent pas. Pendant que
nous sommes en liberté, tout le reste monte. Coombe an informé les journalistes que les pensions
devaient être “au moins doublées”.

Unifor est en train d’avancer son agenda nationaliste et corporatiste en utilisant la fin commune des
contrats sur les deux côtés de la frontière. Les travailleurs sont déterminés à résister. Unifor a passé
les 40 dernières années à s’en prendre à l’emploi, aux salaires et aux avantages sociaux de part et
d’autre de la frontière canado-américaine avec son précurseur, les Travailleurs canadiens de
l’automobile, qui ont rompu avec les Travailleurs unis de l’automobile lors d’une scission nationaliste
réactionnaire en 1985 afin d’augmenter les profits des entreprises. C’est pourquoi les travailleurs
automobiles au Canada, aux États-Unis et au Mexique se battent pour offrir les conditions de travail
les plus bas possibles. En unissant leurs forces dans la lutte contre la tentative mondiale des
dirigeants du secteur automobile d’imposer la transition vers les véhicules électriques sur le dos de

la classe ouvrière, les travailleurs de l’automobile de toute l’Amérique du Nord doivent résolument
rejeter le nationalisme promu par Unifor et l’UAW.
La direction d’Unifor a aidé Stellantis et Volkswagen dans leurs efforts pour obtenir des subventions
publiques massives pour financer la création et l’exploitation de nouvelles usines de batteries pour
véhicules électriques (VE) en Ontario. Unifor prévoit recevoir la franchise pour percevoir les
cotisations dans ces nouvelles usines alors que les entreprises réduisent leurs effectifs et mettent fin
à leurs activités actuelles de manière planifiée. Tout au long de la transition électrique, la
bureaucratie a des liens étroits avec le gouvernement conservateur pro-austerité et pro-guerre, qui
soutient activement la gestion commerciale. Les libéraux de Trudeau entendent positionner le
capitalisme canadien comme un acteur clé dans cette sphère économique en rapide expansion en
utilisant l’abondante offre du pays en matières premières nécessaires à la production de véhicules
électriques et en améliorant sa « compétitivité » mondiale, c’est-à-dire en accélérant la production
de véhicules électriques. exploitation des travailleurs.

Depuis qu’elle a annoncé le 29 août que Ford était “l’entreprise cible” pour l’établissement d’un
accord-type qui sera ensuite étendu à GM et Stellantis, la direction syndicale a donné le moins
d’informations possible aux salariés. Ils veulent mettre un terme aux revendications militantes en
faveur d’une grève afin d’obtenir des augmentations substantielles des salaires et des avantages
sociaux face à l’inflation croissante au Canada, l’élimination des emplois à plusieurs niveaux et la
préservation des emplois dans le cadre de la transition vers la production de véhicules électriques.
Unifor a publié sa première « mise à jour des négociations » en presque deux semaines le lundi. Les
employés ont été encouragés à contacter la fédération pour toute question qu’ils pourraient avoir
ou à assister à une séance d’information sur Auto Talks le 14 septembre, grâce à une déclaration
inutile de 9 phrases. Depuis le 29 août, les négociations sur les comptes de médias sociaux d’Unifor
et de Lana Payne n’ont pas été évoquées.

The Unifor organization, led by Payne, a seasoned bureaucrat, has tried to keep Canadian workers
away from their American colleagues. Payne a répété plusieurs fois que les employés canadiens ont
divers intérêtsPayne a déclaré lors d’une conférence de presse le 29 août : « Nous fixons notre
propre cap, nous avons notre propre stratégie…Toutefois, les membres ont de hautes attentes, mais
Canada a ses propres priorités.